Récit réaliste
La Gniiim se couche sur mes genoux, un ronronnement omniprésent emplit soudain la pièce... En regardant autour de moi je vois ma bouteille d'eau qui a tenu tout le weekend. Je me souviens d'une époque ou je jouais aux pirates et pendant laquelle je vidais une bouteille par jour, tout en mangeant des quantités faramineuses de feta délicieusement assaisonnée aux herbes avec des chips au poivre et sel.
Une photo prise par mon frère et tirée en noir et blanc git chiffonnée sur mon bureau, vestige d'une belle grosse dispute pendant laquelle elle fut arrachée à son mur.
Je sais qu'il me suffit de tendre la main pour caresser le visage du prince de lu, les trois boîtes restent là sans qu'on y touche depuis le moment ou j'ai eu un peu mal aux dents en prenant un morceau et par conséquent décidai que je n'aimais plus trop ce genre de biscuit... Ils vont probablement bientôt devenir tous mous. Et donc plus bons, ce qui nécessitera une opération cachage de cadavre pour éviter qu'on voie que dans cette maison, on jette les biscuits par les fenêtres.
Juste devant je vois une petite plaquette de ginseng, les cinq premières gellules sont au paradis des fortifiants naturels. Je suis vraiment trop fatigué ces temps cis...Je manque sûrement d'ail... Et de chocolat... Je m'endors toujours ou presque en cours de dessin et de littérature, en même temps le prof de littérature devrait être chanteur de berceuse tellement sa voix à l'air d'être faite pour endormir les gens.
Un vieux paquet de chips, juste à côté. Depuis un moment j'en mange de moins en moins, je me souviens quand j'étais petit je vidais paquet sur paquet et je ne buvais presque exclusivement que du coca ou du sprite (enfin non, parfois je buvais aussi un fanta). Je devrais peut-être recommencer, mon poids à l'air d'être stabilisé à 63kg. L'autre jour je me suis regardé dans la glace et je me suis trouvé vraiment très maigre. J'ai même, je l'avoue, eut un éclair de honte à enlever mon t-shirt... Mais bon, heureusement c'est vite passé. J'aimerais qu'on arrête de me dire que je suis trop maigre, c'est au moins aussi vexant que si j'étais l'inverse et qu'on me disait l'inverse. Et chacun sait qu'un Caillou est vite vexé (j'essaye de m'améliorer sur ce point mais ca ne sera pas fait pour demain).
Tout près, juste à gauche l'écran de mon ordinateur, avec plein d'étiquettes de pommes dessus, des royal gala principalement, parceque ce sont mes préferées du moment. Juste au dessous les baffles que j'ai piqué à l'ordinateur qui est derrière moi et à qui j'ai également piqué la souris, j'ai du mal à le regarder dans l'écran maintenant, il doit se sentir tout nu, abandonné... Seul... En plus sa license d'Avast à expiré et j'ai la flemme de remédier à ce problème... Je suis indigne du titre de geek.
Juste devant l'écran, le clavier, et dessus, mes mains. Mes ongles sont encore assez longs, j'oublie tout le temps de me les couper pendant la semaine et puis le weekend je peux plus, le seul coupe-ongle qu'on puisse trouver dans la maison ne coupe pas, il serre un peu et plie parfois.
Au bout des mains y'a moi, ces temps cis je suis tout le temps fatigué. J'ai fait l'experience d'un train de vie stressant, d'ailleurs je recommence bientôt. En fait tout irait bien sans le trajet à vélo le matin... Et merde il faut encore que je remonte ma roue, ca va être source d'ennuis chiants...
Juste en dessous, toujours le même siège noir qui tourne et qui pue un peu, il est plein de poils de chats et probablement qu'on verrait des trucs de MALADE si on y jetait un oeil au microscope.
Pas grand chose à dire, c'est un siège, ah si il est tellement bon de s'y asseoir en tailleur que mes genoux sont carrément déformés et font de gros craquements quand je me lève. Et ca, c'est super trop cool.
Des verres que je dois ranger depuis quelques semaines, une chambre a air pliée que contenait la roue arrière du vélo de Sophade (c'est la faute à cette saloperie si je crevais tout le temps) et enfin, un petit boitier noir qui me permet de contrôler l'avenir de toute notre famille et d'imprimer des extraits de compte.
A mes pieds, une rallonge a laquelle sont branchés une bonne partie des engins électriques de la maison, à ma droite une armoire noire très vague sur laquelle un papier énorme est posé sur lequel on peux lire les heures d'ouvertures de la friterie de Nénette.
Et à gauche, Sophade, hilare en train de dire "va chier poulet" et aussi "caillou ? hé caillou, eh oh, eh caillou tu m'entends ? ouh ouh ? y'a quelqu'un ?" et de faire des tas de conneries plus énormes les unes que les autres. Elle mériterait même un smiley tiens... %-)
Près de Sophade y'a sa lampe, toujours tournée vers le mur.
La musique prend fin, Sophade me convie a mettre un commentaire sur son skyblog, je m'executais tandis que le rythme des touches écrasées formant des mots plus ou moins compliqués s'intensifia.
SOUDAIN ! Sophade recut un message... Et le bruit fit trembler la maison et tous ses occupants.
Je bus un peu d'eau pour me rafraichir les idées quand au même moment elle fit une blague stupide, de ma bouche presque s'échappa l'eau et presque sur le clavier et l'écran fut trempé presque fut.
Et on dut aller manger, des spaghettivaux. Miuoam c'est sûrement très bon.
Je rend l'antenne, pas de soucis ;););)
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