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Titre a mon blog je vous dis
8 mars 2007

Ceci est une fiction

Mais si vous me laissiez un peu de temps pour l'écrire ca SERAIT ENCORE MIEUX !!! PUTAIN C'EST PAS POSSIBLE QUOI MERDE ! Bon bon, napoléon, voila... Je... suis gothique, ca y est e viens de m'en rendre compte ce matin, alors qu'encore une fois je me suis coupé la main avec une enveloppe (super coupante), lorsque mon sang, rouge de vie et de mort en même temps s'écoula dans le lavabo pour rejoindre celui de millions d'autres jeunes déprimés... Je le sentis, oui il le fallait, il fallait que je devienne gothique... Alors j'ai fauché à ma petite soeur sa poudre maquiller, j'ai tout de suite remarqué le rouge et le mauve... je pris sur mon doigt la moitié de la poudre contenue dans l'objet et je commencai a me l'appliquer sur le visage, dessinant d'abord des symboles cabalistiques, des papillons (morts), des étoiles (éteintes), des fleurs (fanées), je pris le reste a deux mains et je me couvris le visage, ca y est, j'étais blanc comme le seigneur des ténèbres... Soudain, un doute m'assaillit, le seigneur des ténèbres n'était il pas sombre ? Sombre... donc plutôt le contraire de blanc ? Je fus totalement pris de panique, j'étais blanc comme la mort mais comment montrer mon allégeance au seigneur de la darkness... Ouf, ca y est, dans le fouillis de ma chambre, je découvris de vieux vetements rouges et noirs et une trousse de couture (je laissais s'exprimer mon côté féminin, étant petit) alors d'un este prompt, je déchirais des morceaux de tissu, les cousai ensemble et m'en fis une sorte de chemise-robe-veste-cravate-mitaine que j'enfilai, ma soeur se réveilla, je dus la tuer pour lui empêcher de vivre dans ce monde injuste, j'usai donc de mes super pouvoirs pour l'hypnotiser, ce qui marcha quand je lui dis qu'elle devait dormir, elle le fit de bonne grâce, elle venait d'échapper a l'horreur de dehors, moi seul devais l'affronter... Quand j'eus fini de mettre mon look au point, usant des derniers morceaux de cuir, du rouge carmin de ma mère et d'un peu de mercurochrome pour faire comme si je saignais, je m'engagais dehors d'une démarche éssurée mais étrange, claudiquante mais quand même stylée, mes cheveux fraichement lissés et colorés en noir (avec des mèches rouges, faut pas déconner avec satan (qui est rouge par définition)) je rentrai dans la voiture, ma mère mit le contact d'un air solennel. Durantle voyage, elle ne dit mot, soudain alors que je m'appretais a sortir elle me regarda et me dit d'un ton noble "pierre, t'as vraiment l'air con"', je ne pris pas la mouche, non, s'énerver c'est bon pour les rappeurs, moi j'usais du dialogue et de mes super pouvoirs... Je lui dis "mère, vous feriez mieux de rentrer a la maison et d'aller vous coucher...", ce qu'elle fit prestement, décidément mes pouvoirs étaient incroyablement efficaces, j'en usais avec parcimonie mais de facon très stylée bien évidemment... Dans le train, mes amis me dévisagèrent, l'un d'eux osa m'apostropher violemment en disant, d'un air bête "eh ben eh ben ? c'est quel caillou la ?" je ne lui répondit pas, je lui lancai un regard de mes lentilles blanches fentues comme des yeux de chat (noir) et j'acquiescait, elle avait raison... cette personne... Enfin quelqu'un qui semble comprendre qu'au fond de moi je ne suis pas si différent, bien supérieur évidemment mais pas si différent d'eux. Je décidais de rater le train exprès, non pas pour éviter le regard en biais de Kiki, mais bien a cause du manque de tapis rouge, je dus me résoudre a y aller lorsque le 6eme train ouvra ses portes désesperément dénuées de style devant ma personne, je montais donc les quelques marches qui séparent le monde mobile du monde statique et je regardais l'horizon d'un air mi-vainqueur mi-figue. Le trajet fut long, chaque seconde paraissant des minutes et ainsi de suite jusqu'a ce que les mois paraissent des jou... des années... Je vis la misère du monde, les usines remplies de futurs gothiques, les pitoyables bourgeois de rhode qui ne se rendent pas compte a quel point leu bonheur est factice... hahaha (riais-je). Arrivé a bruxelles, je dérangeai le monde entier pour passer, avec mes vêtements étranges bardés de clous et autre pièces de métal, je n'avais pas seulement l'air effrayant et stylé, j'étais également dangereux... Oui j'étais dangereux. Je sortis du train et je lancai un dernier regard vers un passager qui osait me regarder dans les yeux, je me dis qu'il n'avait plus que quelques minutes à vivre, j'y pensais très fort et je me dit, quand le train partit, que l'homme était probablement en train d'agoniser à l'heure qu'il était... Oui... D'agoniser... Hahaha (riais-je encore, tel le gai luron que j'étais au fond de mon moi profond). Je décidai de prendre l'escalator au lieu de l'escalier, il fallait que je montre que malgré ma force intérieure, je restais une victime de l'implacable société. Je le pris donc, mais sans descendre les marches, je me laissai porter par les rouages mécaniques de cette machinerie, un air serein affiché sur mon visage, en descendant je croisai le regard d'une autre gothique, on se fit, comme convenu partout dans le monde, le signe de reconnaissance des gothiques (mimer une personne qui se pend), son visage restera gravé dans ma mémoire, par la suite j'écrirai un poème sur cette fille, un poème déprimant cela va de soi... Je sortis de la gare, toujours en adaptant ma démarche au gré des courants d'air qui tentaient d'arracher divers morceaux mal attachés de mon accoutrement, j'arrivai enfin dehors, je humai l'air pur et pollué de bruxelles, quelle ville horrible me dis-je, quelle ville pitoyable... Je traversai le paffave pour piépon et je passai a côté de quelques misérables mendiants, je m'arrêtai devant l'un d'eux et d'une voix que je voulut gutturale je dis "la mort est la seule échappatoire, mortel", je tentai ensuite de produire un rire machiavélique mais un fumeur qui passa à proximité transforma mon rire en râle d'agonie. Le pauvre ne me regarda pas, il se contenta d'agiter son gobelet en carton dans lequel je fis malencontreusement tomber une de mes bagues à 325 euros... Je repris la bague en faisant bruisser les piècettes pour montrer à ce misérable à quel point la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, je m'en alla vers l'école, le berceau du mal... Je fis une entrée fracassante dans l'école, d'abord je dus enlever l'un de mes faux ongles pour appuyer sur la sonnette mais toujours en gardant un air très digne. La porte s'ouvre, j'entre en la faisant claquer pour faire part au monde de ma présence, je passe sans regarder le petit personnel affairé à nettoyer le sol ou pire encore, les murs... Non... Ils ne méritent pas mon regard ni ma pitié, ce sont des misérables... En montant les escaliers je croisai une éducatrice qui eut l'audace de me demander pourquoi j'avais 3h de retard, je répondis solennellement que j'avais moi même décidé de ce retard et qu'elle n'aurait aucun problème. Rassurée, elle s'en alla, je pus reprendre ma route vers le sanctuaire de la douleur, ma classe si vous préferez. Arrivé deant la porte je remis mes cheveux en place, je recollai mon ongle, je sortis mon miroir de poche pour réajuster mon rouge carmin et mon mascara puis, sans frapper (bien entendu), j'entre. Tout le monde se retourne, je fais sensation, la gloire, enfin, puis soudainement tout le monde éclate de rire... Rah les misérables, ils ne savent rien... J'avance vers ma place, faisant voleter les lambeaux de mes vêtements puis je m'assied, droit et fier... Trois minutes plus tard, la cloche sonne... (J'étais vraiment en retard... mais je m'en fichais, ils devaient déjà être assez contents que je leur fasse l'honneur suprême de ma présence. L'école se passa sans encombre, je pus faire des regards dédaigneux à au moins huit personnes, à la récréation j'ai pu lire mes poèmes avec mes nouveaux amis gothiques (ceux qui sont sous les escaliers), ils m'ont trouvé très sombre et lucide de la misère de la société, j'étais très flatté tout en étant conscient que je leur était supérieur en tout points. Je sortis de l'infâme établissement, jetant au hasard l'un ou l'autre air de mauvais augure de ci de la. Puis je repris le train et je rentrais à la maison, ma mère vint me chercher, me traita de con et me dis qu'elle ne m'avait jamais vu aussi ridicule. Je lui intimai l'ordre de se taire en prononcant une citation de Jules César en allemand, "der herr der ringen" dis-je. Et elle se tut, non sans un sourire complice, ma mère semblait me comprendre. Arrivé à la maison je dus affronter les regards de ce qui avait été ma famille, ils ne me comprenaient plus désormais, non j'étais beaucoup trop différent maintenant, j'étais un nouvel homme, je n'étais plus un homme ni une femme non, en quelque sorte, j'étais divin, à la fois l'un et l'autre... A l'heure du diner, j'allai manger loin d'eux, adressant une prière au seigneur des ténebres avant de déguster ce plat... J'allai me coucher tôt, je laissai le reste de ma famille regarder prison break, je n'ai pas le temps pour ces calembredaines... Après une dernière prière sombre, je me couchai et m'endormis... Et ainsi de suite...
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Commentaires
C
En effet le ridicule ne tue pas, il fait marrer
D
Waw, j'ai bien ris en lisant ton texte!<br /> Franchement, j'adore cette caricature :)<br /> Elle pointe du doigt le ridicule de certains ado qui sont des clichés sur pattes (dont je fais partis, je l'avoue ^^). Mais bon, le ridicule ne tue pas et tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Donc le ridicule rend plus fort ! :D lol<br /> <br /> Bonne continuation.<br /> Darkcrow<br /> <br /> :(¯`·..·¯`· ..->http://melomane.canalblog.com
C
J'aurais au moins espèré un "oh mon dieu c'est génial ! ciallou je t'aime ! je t'aime !"
L
hé c'est très vilain de se moquer des gothiques, le seigneur des ténèbres te punira misèrable !!!
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